On les appelle les "Zèbres" ou encore "à Haut-Potentiel" (H.P.I) ou encore surdoués. Il n’existe pas de dénomination réellement appropriée. Le diagnostic de précocité est posé à l’aide de tests psychométriques, qui évaluent les performances dans différents domaines.
Ces enfants précoces présentent un écart
dans le développement affectif, psychomoteur et intellectuel.
Ils ont un système de pensée en arborescence et un rythme
de développement intellectuel supérieur à celui de la moyenne des enfants de leur âge.
Etre surdoué ne signifie pas forcément être un "petit génie" ou
être plus intelligent que les autres, c’est fonctionner
avec un mode de pensée et une structure de raisonnement différent.
L’intelligence particulière de nos élèves peut être une force
mais devenir une faiblesse dans le contexte scolaire peu flexible,
dans lequel un effectif important ne permet pas de traiter chaque cas particulier.
De plus la précocité est souvent associée à d’autres troubles, comme la dyspraxie, dyslexie, dysgraphie, dysorthographie, troubles de l’attention… qui complexifient les processus d’apprentissages. Cela peut entraîner une certaine situation de handicap. Il s’agit du handicap scolaire, qui met l’élève en situation d’inadaptation ou en sur-adaptation (au prix d’efforts considérables) face au système pédagogique traditionnel. Le plus grand danger étant, par le vécu de l’enfant (dévalorisation, sous-estime de soi) d’entrer dans un processus de phobie scolaire pouvant aller jusqu’à la déscolarisation.
On a souvent tendance à penser que c’est une chance d’avoir un EIP à la maison et on assimile la précocité intellectuelle à la réussite scolaire. C’est le cas pour 1/3 des enfants qui réussit, 1/3 qui suit plus ou moins normalement ses études. Mais le dernier tiers est en échec scolaire.
Seule une pédagogie spécialement conçue pour eux et adaptée à leur fonctionnement intellectuel et affectif leur permet de s’épanouir entièrement. C’est tout l’objectif de l’école Fractale.